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  • : La Minute Nécessaire de Bridget Kyoto
  • : Où sont les esprits décapants qui se moquent de tout, s'amusent de l'urgence et parodient les alternatives ? Quels personnages peuvent incarner les affres et contradictions de l'écologie quotidienne, ses hypocrisies, son jusqu'au-boutisme et ses errements misanthropes ? Personne pour l'instant – à part BRIDGET KYOTO !
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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 16:00

Il y a quelques mois, j’ai écrit un papier (enfin, un écran, plutôt) sur la campagne de publicité lancée par la marque XXX (hors de question de la citer).

Untitled-1.jpg 


J’y constatais que cette marque avait atteint l’ultime frontière de la communicatio... heu, de la réclame, pardon, en ordonnant simplement à ses clients d'être ce qu’elle souhaitait qu’ils fussent : des imbéciles. Tout simplement parce qu’une société d’imbéciles, ça fait tourner le commerce. Ça consomme, ça s’éclate, ça s’endette, ça jette, ça ne réfléchir pas mais ça soutient la croissance. C’est tout ce qui compte.

Après, quand c'est la crise, ça perd sa maison et ça voudrait bien gueuler un peu mais ça ne sait pas trop sur qui gueuler (sinon, ça serait moins imbécile) alors un conseiller en communication politique intervient et explique à une moitié des imbéciles qu'elle doit taper sur l'autre et ça marche très bien comme ça.

 D’où le slogan de la marque : be stupid (sois stupide)


Untitled-2.jpgDans la même ligne, cette société vient d’enfoncer un autre clou dans le cercueil de nos illusions, à savoir que la publicité s’adresse à la liberté, donc à l’intelligence. Et là encore, ils sont allés au bout – si j’ose dire.

 

Dans cette publicité-là, pas de message subliminal : flacon de parfum dans la culotte, braguette ouverte, normal : nous, chez XXX, on te vend pas du parfum, mec, on te vend de la bite. Ho ho. Tu achètes notre parfum et après, hop : grosse bite ! Et si grosse bite, alors plein de meufs - parce qu’il est bien connu que les meufs ê choisissent les gôrs en fonction de la taille de leur bite (même si je sais pas encore comment ê font pour voir à travers les jeans).
Donc bref, si on résume le message à son plus strict appareil, ça donne : achète mon parfum et tu seras aimé. C’est pas vrai mais c’est bô.

Le publicitairement correct, c’est fini. Tel un ministre décomplexé, la publicité affiche désormais tout haut ce que tous s’interdisaient de penser tout bas parce que c’était malsain : on vous prend pour des cons mais maintenant, on vous le dit... et vous trouvez ça "cool" (applaudissements).

En novlangue, cela s’appelle, au choix, mettre fin à l’hypocrisie, dénoncer la bien pensance, voire être réaliste ou vivre avec son temps. C’est presque comme quand ma grand mère me disait « faute avouée est à moitié pardonnée », à ceci près qu’elle me punissait quand même pour la moitié qui restait.

 

En y réfléchissant bien, je me suis carrément demandé si la marque XXX n’était pas tombée dans un piège, si elle n’hébergeait pas en son sein, quelque part, un dangereux contre-désinformateur. Un accoucheur de conscience. Un éveilleur. Une taupe tellement cool et branchée qu'elle serait capable de balancer la vérité nue à la face du peuple, au nez et à la barbe de ceux qui la payent pour mentir. Un type qui pousserait volontairement le second degré trop loin pour prendre la publicité à son propre piège, protégé par le sceau d'une la modernité marchande "délire". Un message tout aussi grossier et brutal que les autres mais cette fois pour nous indigner (tiens tiens !) au lieu de nous endormir, un mensonge qui dit la vérité, reproduit à des centaines de milliers d’exemplaires et qu'on pourrait résumer ainsi :


« Hé, les gens, regardez : on vous encule. »

 

*

"Si vous désirez la sympathie des masses, il faut leur dire les choses les plus stupides et les plues crues" (A. Hitler)

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 16:30

On sait que les média anglo-saxons sont plus portés sur l’enquête que leurs homologues français, notamment en matière de mœurs. Car il faut vous dire / que chez ces gens-là / on n’a pas les mêmes mœurs / on n’a pas.

En effet, Rosbifs et Ricains considèrent que le journaliste est là « pour porter la plume dans la plaie » (dixit Albert Londres – qui a un nom un peu rosbif si l’on y réfléchit bien et qui m’a toujours fait penser à un Jack London français, je viens seulement de comprendre pourquoi).
En France, certains considèrent plutôt que le journaliste est là pour porter sa plume dans le cul, ce qui est plus pratique lorsqu’on veut faire partie d’une cour, surtout basse.

moeurs.jpgPar ailleurs, Angliches et Yankees ont un rapport différent du nôtre à la vie privée, notamment en ce qui concerne la fesse des gens (avec ou sans plume).
Pour eux, la fesse hors mariage est une chose sérieuse. Un président qui trompe sa femme dans le bureau ovale avec des cigares est un truc hyper grave qui mérite destitution. En revanche, un président qui trompe son peuple dans le même bureau avec des armes de destruction massive, ça mérite une réélection.

Pourquoi ? Parce que la fesse, quand on est de tradition puritaine, c’est la pire des choses. C’est caca. D’ailleurs, si on pouvait s’en passer pour faire des enfants, ce serait mieux… mais bon.  
Du coup, quand un type est présumé innocent de viol, il se fait attaquer par la justice et on le jette en pâture aux journalistes.
En revanche, quand un type est présumé coupable du meurtre de 3000 personnes, il se fait attaquer par des phoques (seals), on le jette en pâture aux poissons.

Bref, expliquer pourquoi les Anglo-saxons n’agissent pas comme nous, c’est difficultueux. Retenez juste qu’ils ne mettent pas la saleté au même endroit que nous. En France, quand il y a des rumeurs sur quelqu’un, c’est sale alors on ne touche pas. Aux Etats-Unis, quand il y a des rumeurs sur quelqu’un, surtout des rumeurs de fesse, c’est sale alors on nettoie. C’est du propre !

En France, un homme politique qui a fait des trucs louches, on dit qu’il a des « dossiers ». Devant un tribunal, les « dossiers » deviennent des « casseroles » puis tout s’arrête et les casseroles deviennent des souvenirs. Par exemple DSK avait des « dossiers ». Un journaliste en avait parlé. Sauf qu’on n’est pas aux Ztazunis alors le journaliste s’est fait taper sur la plume.

casserole-priority.jpgMais moi, comme je ne suis pas journaliste (je suis r-humoriste), je peux colporter toutes les rumeurs que je veux. Ça tombe bien, j’en connais plein : de bonnes rumeurs pas vérifiées et qui le resteront longtemps. Des rumeurs que les journalistes qui fréquentent les cercles du pouvoir m’ont glissées à l’oreille pour bien montrer qu’ils les fréquentent mais qu’ils ne peuvent pas publier parce que la fesse des gens ne nous regarde pas - même quand ces gens-là nous montrent leur cul.

Vous en voulez quelques unes ? Je vous préviens, hein, ce ne sont QUE des rumeurs. Mais bien indignes. En voici quatre, au pif. Chut :

CommeDSKetChiracSarkoestungrosqueutardquiessaiedesautertoutcequibouge Carlaetluifontlitàpartdepuisledébutparcequ’illatrompesansarrêt
Lacompagneélectoraleduprésidentafaitunef.i.v.pourtomberenceinte
Chiracprenaitdelacocaïne
JesuislefilsdeJoeDassin

Et maintenant, il ne nous manque plus qu’un journaliste anglo-saxon pour vérifier. Quelqu’un aurait ça ?

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 16:18

L’affaire DSK, voilà enfin un truc qui nous change du ronron de la France sous Nicolas 1er : enfin du vrai spectacle. Et puis surtout, enfin un scandale de gauche ! J’avais peur qu’on finisse par croire que j’étais un anti sarkozyste primaire alors que je suis parfaitement raisonné.

th_Wolf1s.gifIls sont comme ça, aux USA, ils n’aiment que les GROS trucs. Les grosses ficelles. Les grosses guerres. Les gros miam miam. Ils aiment l’émotion, la vraie. Ils n’ont pas peur d’assassiner 10% de leurs présidents dans l’exercice de leurs fonctions* alors autant vous dire qu’ils ne vont pas se laisser impressionner par un petit Français du FMI porté sur la gaudriole… disons, non conventionnelle.

*9.09 % pour être précis. Soit 4 présidents assassinés sur 44 – sans compter Obama (je plaisante).

DSK est-il coupable ? S’agit-il d’une manœuvre pour se débarrasser d’un président du FMI gênant ? Ou d’un candidat à la présidentielle moins « américain » que l’autre ? Je n’en sais rien : il est présumé innocent, c’est tout ce qui compte.
En même temps, une 1-femme 2-noire, 3-pauvre et 4-soubrette, ça doit être tentant quand on est un grand fauve. Et puis c'est "proche du peuple". Un peu trop, même.

De toute façon, lui et moi, on n’est pas du même monde : d'abord, il est riche d’argent mais surtout, il est complètement malade, comme la quasi-totalité des gens qui insistent pour me représenter aux élections.
Car il faut être insensé pour réclamer la charge du pouvoir et de ses responsabilités, non ? Les Grecs anciens le savaient bien : « le pouvoir, il ne faudrait jamais le donner à ceux qui le réclament. » Et ils avaient raison : quelle personne normalement constituée aurait envie de porter volontairement pendant 5 ans un sac à dos avec 60 millions de gens dedans, si ce n’est pour de mauvaises raisons ? Du coup, mon candidat idéal serait un type qui ne voudrait pas vraiment qu’on vote pour lui. Un type qui ferait ça à contrecœur, pour rendre service. Comme Nicolas Hulot, par exemple...

cochon2a.jpgCeci étant, je voudrais adresser une supplique à nos pudibonds et gougnafiers cousins américains qui, une fois encore, n’ont rien compris à nos vieilles et belles traditions : mes chers amis yankees, vous pourriez quand même tenir compte de nos us et coutumes, eu égard à notre longue histoire et à nos liens d’amitié. On n’est pas comme vous : en France, il y a des gens auxquels on ne touche pas. Sinon, c’est malpoli. C’est dans notre éducation. Vous comprendrez quand vous aurez eu 2000 ans d’histoire, les gars.

Nous, on préfère étouffer les affaires. S’arranger avec la justice. On repousse. On s’immunise. On s’arbitre. On se facilite. On se tient. C’est tacite. On ne moufte point. Nos journalistes sont courtois, eux. Surtout ceux qui veulent participer à la fête - pour ne pas dire à l’oligarchie, au système ou à la nomenclature. C’est notre côté Versailles, ça : nous, on fait popo derrière les portes. Ainsi, ça reste joli.
Et puis en France, on s’en fout un peu de la vérité, de la liberté de la presse, tout ça. C’est fatigant, surtout avec tous les problèmes d’identité nationale qu’on a ces temps-ci.

DSK, il avait déjà une petite réputation malsaine mais bon, tout le monde la connaissait alors à quoi bon en parler ? Ça intéresse les gens, ça ? Et puis, tant qu’on n’avait pas enquêté dessus, ça restait une réputation, justement. Des rumeurs infondées. Des médisances. D’indignes cochoncetés. Une présomption d'innocence.

Mais maintenant, ça y est, c’est parti : vos journaux de cow-boys commencent à fouailler notre linge sale. Vous allez déterrer nos glands avec votre groin. Et notre identité nationale va encore en prendre un coup.

C'est vous les cochons.

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 12:00

Bon, allez, on a bien rigolé quand même mais, maintenant, je dois vous dire la vérité, les plaisanteries les plus courtes sont  les meilleures ; voilà, j’y vais, je vends la mèche : le changement climatique, la catastrophe mondiale, sauver la planète, tout ça, c’é-tait pour ri-re : ça n’existe pas
Vous avez bien lu : l’écologie, c’est une bla-gueu. On vous a bien eus, hein ?

duflot.jpgJe vous explique : il y a quelques années, un soir, avec des amis scientifiques (climatologues, biologistes, démographes et  autres) nous étions à Saint-Etienne. On était un peu bourrés au Jet27 et on parlait des Martiens. On s’emmerdait. Du coup, on a décidé de vous faire une bonne farce : on a inventé un canular de toutes pièces comme dans les émissions de caméra cachée. Ça a hyper bien marché, au-delà de nos espérances, même !


Alors oui, le dioxyde de carbone, le réchauffement de la planète, ça n’existe pas ! C’était juste parce qu'on était jaloux des beaufs en 4x4. La fin du pétrole ? Pareil : il en reste plein, voyons, il n’y a qu’à creuser pour en trouver ! Ça ne s'épuise pas comme ça, le pétrole... ça "repousse", même. Et puis on ne va quand même pas rentrer à pied.

 

L'augmentation de la population mondiale ? A l'aise ! Quand y'en a pour 7, y'en a pour 12 (milliards) : plus on est de fous, plus on rit. Les stocks de poissons qui s’épuisent ? Cachés dans la piscine de mon cousin ! Trop drôle ! On les relâche et ils reviennent !


La déforestation, pareil : des conneries ! On a photoshopé des images satellite avec l'ordinateur à Nico. Et la pénurie d’eau potable : on s’en fiche complètement (à part pour le Ricard). On n’aura qu’à boire du Coca.

 

Et pour finir, les énergies renouvelables ? Oooh ! Vous y avez cru aussi ? Nooon ? Utiliser des moulins à vent ? Se chauffer au soleil ? Vous êtes trop drôles ! C'est incroyable. Vous avez vraiment marché à mort, hein ?


monster.jpgQuant au nucléaire, alors là, grande classe ! Ça vous a foutu les chocottes, hein, Fukushima, la catastrophe, tout ça ? Je dois dire qu’on a assuré… mais ça aussi, c’était du faux, c’était une mise en scène de nos potes japonais : du ci-né-ma. Vous savez comment sont les Japonais, hein, quand ils font un truc : ils y vont à fond ! Sérieux jusque dans leurs blagues, les mecs : six réacteurs  d'un coup ! Ah, c’est des marrants ! Le seul problème, c'est qu'ils ne savent pas s'arrêter.


Et quand on pense que tout ça, "le complot vert" ça a commencé parce qu'on était à Saint-Etienne (où les footballeurs ont des maillots verts), qu'on buvait du Jet27 et qu'on parlait des martiens. Je ne sais pas quel genre de canular on aurait pu faire si on avait bu du Picon à Laval en parlant de François Bayrou.

 

En tout cas, vous auriez vu vos têtes ! Je sais, c’est un peu vicieux mais c’était vraiment drôle (vous verrez, on a fait des photos). Allez, ne le prenez pas mal, un peu d’autodérision, merde : mieux que l'humour noir, c'est de l'humour vert.


Réveillez-vous : on peut continuer comme avant !

C’était pour rire.

Pour rire.

Rire.

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 15:30

Le ministre : - Ô grand Démokrator, j’ai la joie de vous annoncer que nos brillants chercheurs ont enfin trouvé la technologie qui nous permettra d’asservir les masses.

Démokrator (voix de Dark Vador) : - Aaah ? Quelle est cette nouveauté ?

M : - Ben… heu… en fait, grand Démokrator, ce n’est pas vraiment une nouveauté mais…

D : - Est-ce la vidéo-protektion, ministre ?

M : - Non, grand Démokrator, c’est une technologie bien plus efficace : une poudre ; on n’a même plus besoin de surveill… pardon, je voulais dire de protéger les élekteurs.

D : - Pourquoi ?

Alcool-copie-1M : -  Parce que notre poudre permet de les contrôler à distance.

D : - Aaaah… mais comment réussirez-vous à leur faire prendre cette drogue ? Je vous rappelle que notre pouvoir ne tient que parce qu’il est invisible. Les élekteurs doivent continuer à croire dur comme fer qu’ils sont vraiment en démocratie.

M : -  On les persuadera que cette technologie est au service de la liberté : de cette façon, ils se mettront eux-même les oeillères.

D : - Vous m’impressionnez, Ministre. Comment ferez-vous ?

M : - Nos chercheurs en neurosciences on considéré que, plutôt que de contrôler l’intelligence des citoyens, il valait mieux l'empêcher de naître en fabriquant leur bêtise. Ils ont donc cherché un moyen pour transformer le futur citoyen en un simple élekteur… qui se contentera de voter joyeusement pour nos thèmes à nos élections.

D : - Aaah. Oui, des élekteurs contents, c’est cela qu’il nous faut. Plus l'esprit est petit et plus il est facile à contenter.

M : - Grand Démokrator, nous avons déjà exposé des humains à notre poudre, voyez les résultats, ils sont au-delà de toute attente :

  • Sophie, 2 ans, exposée une heure par jour. Cela double ses chances de présenter des troubles attentionnels en grandissant.
  • Lubin, 3 ans, 2 heures par jour. Cela triple ses chances d’être en surpoids.
  • Kevin, 4 ans, exposé à notre poudre, mélange spécial pour petits garçons*. Cela quadruple ses chances de présenter des troubles du comportement quand il sera à l'école primaire.
  • Silvia, 7 ans, exposée une heure par jour. Cela augmente de plus d'un tiers ses chances de devenir une adulte sans diplôme.
  • Lina, 15 ans, est exposée à un mélange spécial pour les femmes**. Cela triple ses chances de connaître une grossesse précoce non désirée.
  • Entre 40 et 60 ans, Yves a été exposé 1 heure par jour. Cela augmente d'un tiers ses chances de développer la maladie d'Alzheimer.
  • Henri, 60 ans, est exposé 4 heures par jour. René, son jumeau, se contente de la moitié. Henri a 2 fois plus de chances de mourir d'un infarctus que René.

intox.jpgBref, notre poudre exerce une influence profondément négative sur le développement intellectuel, les résultats scolaires, le langage, l’attention, l’imagination, la créativité, la violence, le sommeil, le tabagisme, l’alcoolisme, la sexualité, l’image du corps, le comportement alimentaire, l’obésité et l’espérance de vie.

D : - Bien. Ainsi, nous serons toujours élus. Lancez immédiatement la production de cette substance : j’ordonne que tous les citoyens soient immédiatement soumis à la « poudre de l'esclavage ». Peu m’importe le prix.

M : - Ce ne sera pas nécessaire, Grand Démokrator : 97.3% des foyers français l'utilisent déjà. A leurs frais. Volontairement.

D : - Ils la respirent ?

M : - non, ils la regardent, c'est de la poudre aux yeux.

D : - Quel est ce prodige?

M : - Ce prodige, c’est simplement la télévision, ô mon Maître.

 

 dessins.jpg

Les exemples sont tirés du livre TV Lobotomie – la vérité scientifique sur les effets de la télévision par le docteur en neurosciences Michel Desmurget, aux éditions Max Milo – 19.90 € et où l’on apprend que la télévision est sans doute le prochain grand scandale de santé publique.

 

(*) programmes jeunesse violents comme Dragonball Z

(**) séries comme Desperate Housewives

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 12:30

cope-copie-1.jpgOn parle beaucoup de la « réinsertion » des jeunes délinquants. Mais qu’en est-il de celle des vieux hommes politiques ? On leur reproche souvent d’être « coupés de la réalité » car, comme eux, ils vivent dans des zones de non-droit, possèdent leurs propres codes et leur propre langage, souvent incompréhensibles au reste de la population.

Prenez, au hasard, un ministre du gouvernement et livrez-le à lui-même (la justice attendra), vous serez vite surpris de son incapacité totale à se réadapter à la vie courante. A force de pratiquer la langue de bois, il est peu à peu devenu incapable de communiquer.

 

Imaginez la scène suivante : une femme d'homme politique vient d’apprendre par la presse que son mari a été surpris en "charmante" compagnie :

   

(Pour avoir la traduction simultanée, posez votre souris sur les mots soulignés sans cliquer.)

 

la femme : - Alors, comme ça, salaud, tu me trompes ?

le ministre : - Ecoute, je vais te parler sans tabou : je suis victime d'un complot ! C'est un mouvement social !

- Arrête tes mensonges, idiot, j'ai des preuves !

- Mais ? Chérie, tu me protèges ou quoi ? Ah ! Si tu veux une intervention, tu vas l'avoir !

- Réponds-moi, salaud !

- Chérie, je ne te fais pas de pédagogie, je fais campagne ! Si ça continue, je vais persévérer dans ma politique courageuse.

- Tais-toi : il y a des photos dans le journal.

- Ah ? Merde ! Ecoute, je me suis peut-être laissé entraîner par la libre concurrence. L’autre soir, on avait une réunion sur le principe de précaution à mon cercle de réflexion, "liberté et mérite" sur une ambition nouvelle pour la désinflation compétitive, les restructurations et les projets professionnels. Ensuite, c'était la démocratie : on a réformé le bar et on s’est tous mis un gros salaire différé.

- Et vous étiez complètement saouls !

- Ne fais pas de démagogie : j'ai pris une décision difficile mais je ne suis pas ton terroriste et puis j’ai quand même le privilège d’abattre l’hypocrisie.

- Tu trouves que c'est bien de tromper sa femme ?

- Heu, je ne souhaite pas répondre à cette question car il faut respecter le deuil des familles , je suis multiréitérant mais je ne démissionnerai pas,

- Et je peux savoir ce que tu as fait exactement ? Avec qui ? 

- j'ai pratiqué le dialogue social avec une stagiaire que j'ai prise avec courage et convivialité avant de réformer sa chambre.

- Tu as couché avec une pute ?!

- Ecoute, tu sors les mots du contexte mais l’heure est au recueillement. S’il te plaît, j’ai fait preuve de bon sens, c’est vrai, et je ne suis qu’un exclu et je vis avec mon temps et je comprends ton immobilisme.

- Salaud !

- Mais il est temps de tourner la page, reste ma partenaire sociale et je fais campagne que j'ai changé : ne me fais pas de plan social et je ferai du développement durable ; on retournera au bord de la mer marcher main dans la main sur la prise d’otage.

Fin.

 

Vous imaginez, un peu, combien ça va encore nous coûter de réintégrer ces gars-là dans la société civile ? Pfff, toujours nous qu'on paye !menteur-menteur.1235763906.jpg

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 17:38

Imaginez la scène : vous êtes un joueur de foot pro un soir de finale. Nous sommes à la 25ème minute et l’un de vos coéquipiers vient de vous passer la balle, la foule exulte : c’est une superbe ouverture sur l’aile. Vous amortissez du pied gauche et contrôlez dans la course ; la voie du but adverse est ouverte alors vous foncez : vous voici face au gardien. Il s’est trop décalé sur la droite : vous visez à gauche au ras de la pelouse et là… vous… vous hésitez, vous avez peur.

Vraiment peur.

football.jpgPeut-être vaudrait-il mieux que vous passiez à votre coéquipier qui vous appelle, au centre ? Si vous ne marquez pas, vous risquez de vous faire tabasser. Encore pire : si vous marquez, vous risquez de vous faire tabasser aussi, par jalousie. Alors il vaut mieux lui passer la balle  sauf que, s'il loupe son tir, il vous accusera de lui avoir fait une mauvaise passe. Et là encore, vous risquerez de vous faire tabasser par ses gardes du corps.

Il faut dire que votre coéquipier n’est pas n’importe qui : « milieu offensif, il a la garantie d'être titulaire, joue au poste qu'il veut et ne sort que s'il le souhaite » dixit son entraîneur de l’époque, l’Italien Giuseppe Dossena. Nous sommes entre 2000 et 2006, vous jouez dans l’équipe de Libye et votre gentil camarade s'appelle Al-Saadi Kadhafi.


Car le fiston Kadhafi adooore le foot et, dans la grande tradition familiale, il ne fait pas les choses à moitié : en 1999, il demande 5 millions de dollars à papounet pour se payer un bon prof de foot et recrute, ben voyons : Maradona. Comme préparateur physique il choisit Ben Johnson, le sprinter dopé, et comme entraîneur, Carlos Bilardo (coach argentin champion du monde). C’est cool, la kadha-vie.


saadi-kadhafi2.jpg

En 2002, grâce aux pétrodollars piqués au peuple libyen, il achète 7.5% de la Juventus de Turin, fait jouer la supercoupe d’Italie à Tripoli (contre 1 million de dollars) et loue le centre d’entraînement de la Lazio de Rome pour s’entraîner avec son club de Tripoli. Et puis, en 2003, il a envie de faire mumuse alors il s’offre un petit match amical à 300 000 € contre les stars du FC Barcelone 


Toujours en 2003, il est « recruté » par le club italien de Pérouse qui fait une bonne affaire puisque c’est sans doute la première fois qu’un joueur paye pour jouer. Il ira ensuite à Udinese puis à la Sampdoria de Gêne mais ne participera, en tout et pour tout, qu’à un seul match en Italie, juste le temps de gagner le titre de deuxième plus mauvais joueur italien par les téléspectateurs de la Rai, puis de tomber pour dopage à la nandrolone.

 

Al-Saadi Kadhafi, surnommé  « le hooligan » par les Libyens depuis qu’il a provoqué une fusillade dans un stade de Tripoli, nous prouve qu’il demeure une activité humaine vraiment méritocratique, une seule, dans laquelle les fils à papa n’ont que leur talent pour s’imposer : le cinéma.

Non, je déconne, c’était évidemment : le sport.

 

Publié dans Zélium N°2

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 15:07

Alors que nous assistons, impuissants, à la catastrophe nucléaire en cours au Japon suite au tremblement de terre et au tsunami, j’ai décidé de prendre la plume pour vous faire part d’un gros doute. C’est une idée qui me taraude depuis plusieurs mois maintenant et dont l’actualité m’oblige à vous faire part, en cette heure où l’on ne sait pas encore si une grande partie du Japon ne va pas devenir tout simplement inhabitable pendant de longues années à cause des particules radioactives.


J’ai repensé aux dix dernières années et je me suis rendu compte que toutes les prophéties des écolos étaient en train de se réaliser.

satan.jpg
Le réchauffement climatique global* se précise, la crise alimentaire** a commencé et la crise énergétique*** aussi. Je vous passe les chapitres sur, évidemment, le nucléaire, mais aussi la diminution de la bio diversité, le pillage des ressources halieutiques et la destruction des forêts primaires, ainsi que toutes les mises en garde des écolos quant à la pollution, les déchets, l’appauvrissement des sols ou l’idée stupide que  la croissance économique n'est pas son propre remède.

Alors je me suis demandé : pourquoi les écolos, ces oiseaux de malheur, ont-ils toujours raison, contrairement aux économistes ? C’est très simple : c’est parce que leurs prophéties sont auto réalisatrices (comme on dit en langage savant). En d’autres termes : ils portent la poisse.

Nos ancêtres, dans leur immense sagesse, savaient bien, eux, que les catastrophes n’arrivent jamais pour rien : c’est qu’on vous a lancé un mauvais sort. Ils brûlaient quelques sorcières, quelques Juifs ou quelques Bohémiens pour leur apprendre à arrêter de lancer des mauvais yeux sur les braves gens et tout rentrait dans l’ordre.

Je dis : il faut faire pareil avec les écolos, ne cherchez pas plus loin : à force de lancer des anathèmes et de mettre la pression à tout le monde, ça finit forcément par merder. C’est de la psychologie de base : « quand on crie au loup, il finit toujours par sortir du bois » disait ma grand-mère - et elle avait raison.

barbu.jpg

On était pourtant bien tranquilles avant qu’ils n’arrivent mais, comme par hasard, depuis qu’ils sont là, plus rien ne tourne rond. Je ne sais pas exactement comment ils s’y prennent mais leur truc est drôlement efficace. Alors faites comme moi, prenons clubs de golf, couteaux, bâtons et allons faire bouffer leurs sandalettes aux sorciers barbus. Immolons-les !

 

A moins que vous n'ayez une autre idée...


*

 

(*) Le réchauffement climatique global. Il y a dix ans, personne n’y croyait ; les écologistes se battaient seuls et passaient carrément pour des cons avec leurs histoires d’émissions de CO2. Aujourd’hui, les preuves sont là et le réchauffement est objet de consensus pour 97% des scientifiques concernés. Les mesures actuelles, précisées d’année en année montrent que la réalité est bien pire que ce qui avait été prévu. La banquise fond plus vite, les glaciers reculent et l’eau va monter. On peut donc s’attendre à une jolie série de catastrophes : famines, émeutes, réfugiés, guerres.


(**) La crise alimentaire. C’était prévu aussi : les changements climatiques, la diminution des ressources en eau potable, la fabrique d’agro carburants alliés à la croissance démographique finissent par faire monter les prix des denrées alimentaires de base malgré l’augmentation de la production globale. Bref, la crise alimentaire mondiale est liée à la crise écologique. Et vu qu’il y a un milliard d’humains qui ne mange déjà pas à sa faim, on peut s’attendre à une jolie série de catastrophes : famines, émeutes, réfugiés, guerres.


(***) La crise énergétique. La fin du pétrole est inéluctable alors que nous en consommons de plus en plus. D’abord, les prix montent et les pétroliers sont obligés d’aller chercher le pétrole plus loin, plus profond, plus sale. Il est vraisemblable que le pic maximal de production ait déjà été atteint. Ceux qui ne se dépêchent pas de trouver des énergies alternatives et de réduire leur consommation auront droit au tarif habituel : famines (car une grande partie de l’agriculture moderne marche au pétrole), émeutes, réfugiés, guerres. Quand aux grandes puissances, elles ne se gêneront pas pour s’accaparer le pétrole qui reste, manu militari s’il le faut.

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 16:54

Monsieur Zemmour,

Je voudrais revenir sur l' "affaire" dans laquelle vous avez été condamné pour « provocation à la discrimination raciale » en raison de vos propos sur les contrôles au faciès : « Mais pourquoi on est contrôlé 17 fois ? Pourquoi ? Parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c'est comme ça, c'est un fait ».

Moi qui suis trafiquant depuis de longues années, je suis profondément choqué par vos propos : je ne vois pas pourquoi les Noirs et les Arabes seraient les seuls membres de notre vénérable profession à avoir l'honneur d'être cités. J’ai consulté quelques collègues à ce sujet et nous sommes unanimes : ni les Arabes ni les Noirs ne sont légitimes pour nous représenter, notamment au regard de leur risible chiffre d’affaire. Il n'y a donc aucune raison qu'ils reçoivent les honneurs à notre place.

Prenez mon ami Luigi, qui trafique entre l’Italie, l’Espagne et l’Amérique du sud pour fournir votre jeunesse dorée et vos animateurs de télévision en cocaïne , il génère des milliards d’euros de chiffre d’affaire chaque année : quasiment pas de Noirs et d’Arabes dans son métier, ou alors tout en bas de l’échelle, pour revendre les miettes.

Criminal-netowrk.pngSon cousin Rocco qui trafique les ordures toxiques entre Naples, la Roumanie et les côtes somaliennes est du même avis : il est même vexé que les Italiens ne fassent pas l'objet des touchantes attentions de la police nationale. Je me demande même s'il ne serait pas un peu raciste.

Piotr, ukrainien, proxénète et trafiquant de jeunes femmes de l’est confirme : pas de Noirs ou d’Arabes dans sa branche. Son frère Igor, trafiquant d’armes en Afrique travaille effectivement avec des Noirs mais ce ne sont que des clients, pas des partenaires.

Pour finir, mon ami Jean-Eustache, spécialiste du trafic d’influence, des produits financiers pourris et du blanchiment d’argent, que vous connaissez peut-être, éclate carrément de rire : la délinquance en col blanc rapporte bien plus que celle « à capuche » : pour lui, ce sont plutôt les hommes politiques, les banquiers et les hommes d’affaires qu’il faudrait systématiquement contrôler.

Alors franchement, que reste-t-il à vos Noirs et à vos Arabes, M. Zemmour ? Le hasch et les mobylettes ? Les téléphones ? Les incivilités ? Non !  la « plupart » (laquelle ?) des trafiquants ne sont pas noirs ou arabes. Vous devez confondre avec ceux qui se font choper.

Eric_Zemmour.jpgJ’ajouterai également qu’avant d’être noirs ou arabes, ils sont surtout pauvres, banlieusards et fils d’immigrés également pauvres (et souvent illettrés). Or l'on sait depuis longtemps (depuis toujours ?) que la pauvreté et l’ignorance sont les mamelles de la délinquance et que la couleur de peau n’a rien à voir là-dedans - sans quoi il faudrait mettre un continent entier en prison : les révolutions de jasmin nous montrent que ça ne dure qu’un temps.

En conclusion, au nom de mes illustres confrères trafiquants de tous poils, j'affirme donc bien haut que nous ne souhaitons en aucun cas être représentés par les pauvres qui remplissent les taules de votre pays,  quelles que soient leurs origines : nous sommes riches, nous, Monsieur.

Nous sommes une confrérie honorable et, si je n'avais quelque respect professionnel pour le talent avec  lequel vous trafiquez les idées, je vous referais bien le procès que vous avez perdu.

Tony Truand.

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 14:40

Depuis que je sais que c'est à la mode d'être décomplexé, moi, je m'en donne à coeur joie. Eduqué dans la "bien-pensance", le "droit-de-l'hommisme" et une sorte d'égalitarisme féministe anti-raciste social démocrate, bref, autant dire dans la pensée unique, je suis aujourd'hui fier et heureux de me libérer enfin de ces informes idéo-ripeaux.

Youpi ! j'ai enfin le droit de dire tout haut ce que mon grand père disait (tout haut aussi) du haut de son mirador : les Noirs et les Arabes dehors, les femmes à la cuisine, les syndicalistes et les fainéants au chômage, les pauvres en taule. Voilà, je suis enfin dé-com-ple-xé : vive la France !

Islande_article.jpgOui, je suis raciste et alors ? (Mais pas encore antisémite, hein, notez-bien : ça, on n'a pas encore réussi à le "décomplexer", faut dire qu'ils ne se laissent pas faire, les bougres !). Non, moi, je suis raciste contre les Scandinaves (un problème avec les Vikings en 842 après. JC).

Aujourd'hui, alors que les peuples d'Afrique du nord se libèrent de Charybde pour Scylla, je vous engage plutôt à regarder la petite saloperie que viennent encore de nous concocter ces saligauds d'Islandais :

Après l'effondrement de l'île, le gouvernement islandais avait proposé un plan de remboursement équivalent à 40% du PIB (jusqu'en 2014). Et vous savez ce qu'on fait les Islandais ? Ils ont signé une pétition (20% de la population) ce qui a entraîné un référendum où 93% ont refusé de rembourser. Ces communistes ont donc laissé filer leur monnaie et couler les filiales étrangères de leurs banques - au grand dam des Britanniques qui y avaient investi (ça ne me dérange pas : je n'aime pas les Anglais) mais quand même ! Quand on doit de l'argent, on rembourse, c'est tout. Qui paie ses dettes s'enrichit, disait ma grand-mère depuis son bureau du secrétariat de la Kommandantur.

france-deficit-dette.jpgEt ce n'est pas fini : les Islandais sont carrément en train d'envisager de renationaliser leurs ressources naturelles ! Et le pire, c'est que - gros coup de bol - leur économie est repartie ! Mais que se passerait-ils si tout le monde faisait pareil ?

Et si les Irlandais refusaient aussi hein ? Et les Grecs ? Depuis quand les peuples (qui ont des dettes) décident-ils de leur avenir tous seuls ? Alors bon, oui, je suis d'accord, ce n'était pas vraiment "leurs" dettes, plutôt celles de leurs banques mais bon, ce n'est pas une raison, faut savoir être solidaire de ses banques, un peu : sans elles, qui sponsoriserait le Tour de France ?

Pour finir, croyez-vous que les autorités islandaises auraient eu les c*** de se faire respecter ? Non, rien. Pas une arrestation, pas un coup de matraque, ces pédés (je suis toujours décomplexé) du gouvernement islandais ont baissé leur froc illico et entériné une révolution silencieuse avec nouvelle constitution à la clé.... On se demande parfois qui c'est qui commande chez eux.

En tout cas, c'est pas ici qu'on verrait ça et c'est tant mieux : les gens n'y connaissent rien en économie et ne comprennent rien à la constitution européenne ; ils ne savent pas ce qui est bon.

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